An Audit of B.C. Public Service Ethics Management
Canada, 2017
La vérificatrice générale de la Colombie-Britannique a mené une vaste enquête auprès du personnel de la fonction publique de la province dans le cadre d’un audit. L’objectif? Mieux cerner comment s’orchestre la gestion de l’éthique au gouvernement, cette gestion étant le cœur d’une éthique « opérationnalisée » et vivante au sein d’une organisation. Et le principal constat? Le gouvernement doit faire mieux pour coordonner cette gestion.
Quelles sont les quatre grandes fonctions d’un bon cadre éthique et les moyens pour les mettre en œuvre?
1) Définir les attentes d’ordre éthique
- Créer un code de conduite clair et simple d’application.
- Élaborer des politiques et procédures pour guider la bonne conduite.
2) Favoriser l’éthique, notamment par la communication
- Former le personnel de la fonction publique pour qu’il comprenne les enjeux et attentes d’ordre éthique.
- Nommer des conseillers en éthique dans les organisations pour orienter face à des dilemmes éthiques.
3) Encourager la conduite éthique
- Déterminer les risques des conduites non éthiques.
- Élaborer des politiques et procédures pour prévenir et discipliner les conduites non éthiques.
4) Gérer et coordonner l’éthique (au cœur des autres fonctions du cadre)
- Élaborer et constamment mettre à jour des stratégies propices à une culture éthique au travail.
- Déterminer les rôles et responsabilités dans l’exécution des programmes d’éthique.
- Coordonner l’exécution de ces stratégies.
- Surveiller et évaluer les programmes et activités éthiques pour en mesurer l’efficacité.
Les quatre éléments du cadre sont-ils bien en place dans votre organisation?
Pour aller plus loin…
Pour nourrir votre réflexion sur votre culture éthique organisationnelle, nous vous invitons à vous poser les questions suivantes :
- Les employés ont-ils accès facilement à une orientation en matière éthique?
- Ont-ils reçu une formation utile en éthique?
- Les gestionnaires sont-ils de bons exemples de conduite éthique?
- Ont-ils agi lorsqu’ils ont été informés d’une inconduite?
Saviez-vous que…
Selon l’enquête, 50 % des personnes témoins d’une inconduite ne l’ont pas signalée par peur de représailles. C’est dire le devoir des gestionnaires d’agir, mais aussi l’importance de prendre le pouls de l’organisation au chapitre éthique. Le faites-vous?